Meaghan Matthews confronte le verre à des matériaux bruts, presque archaïques, tels que la roche volcanique ou le métal. L'œuvre se déploie comme un dialogue entre le fluide et le solide, entre la transparence lumineuse et l'opacité minérale.
Par des jeux de contraste et de contact, Matthews met en lumière l’ambiguïté du verre, à la fois fragile et éternel, et interroge la manière dont les matériaux cohabitent et se transforment au fil du temps.
Chaque pièce est une scène figée d’un moment de tension : un point d’accélération où le verre coule ou se fige, où il entre en contact avec une surface rugueuse, posée comme une limite.
Les formes évoquent des paysages hors contexte, où la matière semble en transition, capturée dans une arrivée imminente ou un changement de forme.
Ces œuvres jouent avec le paradoxe.
